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Mme Grâce. Cela me faisait de la peine. Mais je n’aurais pas osé lui en parler. J’allais, comme toujours, 2 fois par semaine, rendre visite à ma marraine. Elle ne prononçait plus le nom de M. Joël Joze. J’avais cru remarquer un certain fléchissement dans nos projections. Une moins bonne lumière depuis l’éloignement de Mme Grâce. Simple coïncidence peut-être ?

N’ayant rien à faire et me sentant triste à mourir, — bien contre mon ordinaire : cafard et moi n’ont jamais été copains ! — je monte dans ma chambre. Et je me jette sur mon lit. Là, c’est trop bête, je me mets à pleurer ! — Plus bête que tout : le « Viens ! », que cette dame a dit à mon Patron, me résonne dans les oreilles. Et dans le cœur. À me faire mal. J’y pense. Tout le temps. Comme on appuie, — exprès — sur un point de côté. Pour le sentir. Plus lancinant encore…