Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

port un pareil défenseur. Quelques-uns prirent pour du talent le ton & la confiance du moine. On grava une estampe où l’on lisoit[1] :

Craignez encor, craignez le cordon de François.

On la trouve à la tête d’une brochure imprimée au mois de janvier 1752, contre la société encyclopédique. L’épigraphe étoit autour de l’estampe en forme de médaillon, où l’on voyoit un bras sortir d’une nuée, la main armée d’un fouet. On lisoit cet autre vers au bas de l’estampe[2] :

La droite tient la plume, & la gauche le fouet.

Et qu’est-ce qui fait travestir ainsi le franciscain en exécuteur des hautes œuvres ? Ce sont quelques plaisanteries sur les divisions de Scot avec Saint Thomas, sur l’obstination de chaque ordre à se ranger aux sentimens particuliers de ses docteurs ; sur la diversité des écoles, école des jacobins, école

  1. Est etiam vobis Francisci à fune cavendum.
  2. Destra latet, pungitque stylodum læva flagellat.