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Cicéron, qui traite Pison de bête féroce, d’animal, de stupide, d’âne, d’extravagant, de voleur, de brigand, de pendart, de bourreau, de furie, de sale bourbier & de charogne jettée à la voirie. Il les justifie encore sur leur familiarité avec les auteurs Latins, dont ils prennent insensiblement le ton, les manières & le stile injurieux ; sur l’indépendance attachée à la profession d’homme de lettres ; sur le goût du public pour la satyre ; plaisantes raisons pour dispenser un sçavant de la première science dont tout homme doit se piquer, celle de sçavoir vivre.

On a tâché d’intéresser par un grand nombre d’anecdotes singulières, par un choix de vers souvent peu connus, imités ou