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Oui, tu remplis mon vœu ;… j’embrasse ma maîtresse,
Et mon membre se plonge au fond de son permesse.
Fais plus ; sous mes Couillons viens placer ton flambeau
Et que des feux du Cu s’échauffe mon cerveau…
Tu m’entends :… je suis plein de la divine essence…
Tu sais me dévoiler l’éternelle science…
Sur l’aile du plaisir tu m’éléves aux cieux…
Je pénétre avec toi les mystéres des Dieux.
Un principe est trouvé… plus de causes secondes
Tout fout, tout a foutu, de là sont nés les mondes…
Que d’êtres différens, que de Cons de Couillons
Ton flambeau vient bruler de ses nombreux rayons !
Je vois naître à mes yeux mainte race future :
Tu fais à tous momens décharner la nature ;
De sa matrice en feu les ovaires féconds,
De spermes bouillonnans aspirent les flocons
Tout céde à ton pouvoir ; tout suit ta loi suprême ;
La génération te doit tout son système.