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SERIEUSE AUX HABITANTS
DES
Mes Frères,
]*’"i^,#,j^~3îES connoiffances font de peu d’ufage, lorf- ^ ^^ ^ qu’elles font reitrainte à la fimple fpecula- ^^«£ ^# *^° ’ tion ; mais lorfque des vérités fpeculatives ^ w -w ^ ^°"^ réduit à la pratique, lorfque des theo- <£ s-kp^^Mj, rics, fondés fur l’expérience font appliqué ^^♦J.T aux ufages de la vie, et lorfque par ces " moyens l’agriculture eft perfeclionnée, le commerce étendu, " les facilités de la vie rendus plus aifé et plus agréable,&
- confequemment, l'accroiffement et le bonheur du genre hu-
" main augmenté, alors les connoiffances fant avantageufes."
- Tous les membres d’une focieté qui on ont la capacité et
le pouvoir, font fans doute obligé de contribuer, au progrès de c«s connoiffances. Ceux qui ne le preuvent par la communication des leurs, et de leur expériences, doivent foigneufcmcut écouter les inûruélions de ceux qui le peuvent, et qui le font
