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de savoir si [^ est à proprement parler ^/, H ou si ce ne serait pas plutôt /cZ, /(/ (de telle sorte qu'une forme comme h t1 > ô serait parallèle à f^ ^) L| ^, voir plus haut, p. 23), ou en tout cas signe commun de it, H et de id, Id. Telles que sont les inscriptions de rOrkhon à cet égard, je préfère en tout cas transcrire ici le caractère en question id, Id, et ne saurais voir un obstacle qui s'y oppose, dans le fait qu'il n'alterne qu'avec it, It, non pas avec W, W, parce que, après /, l, on écrit toujours f, pas d (là où Ton écrit ^ >), X Y» les sons /, / et d sont, k ce qu'il semble, toujours séparés dans la prononciation par l'interposition d'une voyelle, comme )^ X Y M ^f"d'hl*nt, j'entrai en campagne, je fis une expédition, comp. J^ Y N ^"^^'là'i impératif, 11,2; h ^) n| A nI h <1 WJ^^ci^Hly 1,65, il sabra, de f* | sii, armée, *qyii/c (ouig., djag., etc.), sabre, épée, additionnés de l'affixe ia, là, qui forme des verbes dénominatifs).

Parmi les inscriptions sibériennes, les n^« XXXIII (Tachebâ) et XXXVII (Kemtchik) sont seuls à fournir des exemples de [^ (Donner, WôrUrvcrz., p. 53, 65 et suiv). Mais ici la valeur parait être simplement //, //, par exemple, ) > M J'i/"-^» XXXin,i6, or; l P h M "UuJ"-^^^ XXXVIL108, six cents?; ^ >^ >^ N "^pnys^at?, ibid. 234, soixante chevaux?

viv (III o , Ongin id. à trois points) représente une combinaison semblable, dont le premier élément est n; c'est donc ni ou iid. En ce (lui concerne les inscriptions de l'Orkhon, je préfère transcrire partout m/, et cela pour les mêmes raisons qui m'ont fait transcrire Y fd. Voici les preuves de cette valeur du caractère en question: 1« les doubletis rF viv f^ ^ II,2o = rf^ h ri^ t^ ^ I,i*^ foVm/'V, ktmi% de jour (djag., osm. kiindiiz) f^ viv ^ I,i8, 11,23 = f* ^ ri^ ^ ^^^^ Jjhulfi, L'hiiii, lui-même (ouig. kandii, etc.); h viv (^ fp II,ii = h h ri^ (^ fP 1,63, ^^(ftidi, -nti, n. pr.; '2® le fait qu'un n à la fin d'un thème est toujoui-s tombé devant kùj , tandis que les formes qui se produisent de cette manière sont parallèles à celles formées à laide d'affixes commentant par t ou d, par exemple, ^ ^ ^ y ç) hudiutda, dans le peuple () ^) > â), vT viv Y H î/T*(if/û> d« I^ part du khan Y H )» t ^ h nI Y > oriyd(h dans, de son (ses) fils ( ^ M V > ), >^ ^ V fP H ff^^tiJ^in, je gagnai (= >^ <^ ) )/ ^ H lén. XX,3i;