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sivement que possible; à défaut de cela, mon but a été de pousser aussi loin que j'ai pu le faire en gros sans être spécialiste et avec les moyens à ma disposition. En tout cas je puis affirmer que je n'ai rien épargné dans ce but et que, jusqu'au bout, j'ai travaillé à par- faire mon œuvre.

Ces remarques m'ont paru d'autant plus à propos ici que, dans la 3® livraison de son ouvrage intitulé Die cUttilrkiscfien Inschriften der Mongolei (p. 176 — 460), livraison que je dois à la bienveillance de l'auteur et qui me tombe entre les mains juste au moment où je viens de terminer entièrement mon propre travail, M. Radloff s'est exprimé, sur l'historique de mon ouvrage et ses relations au sien, en termes qui, en des points essentiels, concordent fort peu avec le véritable état des choses. Après les éclaircissements que j'ai donnés dans ce qui précède, je pense pouvoir me passer de toute réfutation ultérieure, et d'ailleurs, à cet égard, je renvoie aux pages 4, 81, note 2, et 91, ainsi qu'à beaucoup d'autres endroits de mon travail. En lisant la préface de M. Radloff, il ne me reste plus que d'exprimer mon regret d'avoir involontairement causé du retard à la publication de cette dernière livraison de sou travail; car je vois que cet auteur a gardé quelque temps ladite livraison, attendant jusqu'à présent, mais en vain, la publication de mon ouvrage. Tout ce que je puis dire, c'est que si j'avais eu la moindre idée de cela, ce retard aurait pu se combler très aisément, s'il eût bien voulu s'adresser directement à moi.

Dans cette livraison, M. Radloff a enrichi fort au long son mémoire sur les deux inscriptions d'„améliorations, additions et ex- plications" (p. 175—243), où il modifie de maintes façons sa concep- tion antérieure d'une foule de mots, formes et passages entiers des textes. Il a aussi terminé par un appendice donnant encore une nouvelle traduction des deux grandes inscriptions (p. 439 et suiv.). Parmi ces modifications il y a des points que je regarde comme mon devoir de signaler particulièrement, et à propos desquels j'ai critiqué

') Le 18 octobre 1895. Je puis ajouter que la 1" livraison de ce même ouvrage m'est parvenue le 27 avril 1894, et que la 2® livraison est arrivée ici le 23 juin, mais, qu'ii cause d*un voyage, je ne l'ai reçue que quelque temps après.