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sitaé, selon lai, au nord de Koukou-Nor, près de Kin-chan (p. 191, o^ p. 61, 1. 1), d’autre part Yut-touk-kun (Yût-tuk-kûn^ «^Or-tuk-kùn^fJ, au nord du désert, près du système de l’Orkhon (comp. Visdblou, p. 71 b : «Les Hoei-he, les Pa-ye-kou, les A-tie, les Thoum-Io, les Pou-kou et les Pa-ssii babitoient les monts Yu-tou-kiun et s’étoient soumis à Cbe-pi-khan, Empereur des Toukiue Orientaux» ; p. 74 : tYu-dou-ghiun*). La question des relations de tous les différents noms mentionnés dans cette note, mériterait un examen plus approfondi que je ne puis entreprendre.

P. 153, 1. 13 (n. 34), igouter : Àrinê semble être proprement une espèce de gérundium. Toutefois, dans les autres passages où figure ce mot, toijgours placé après le verbe (I E 3 = II E 4, deux fois, I E ô = II E ô, 6, buit fois, I E 11 = II E 10, I E 26, II E [33 ?] 3ô), le sens semble plus ou moins affaibli en celui d’un adverbe, peut-être comme le latin Jam (déjà, maintenant, (ne) plus) ?

P. 154, 1. 36—43 (n. 38) : Parmi les deux interprétations proposées de Oà-tutuq, la seule admissible est sans doute la dernière, savoir que ce mot rend le chinois Wang tou-iou(k). En Wang (prononcé wong dans la plupart des dialectes chinois), M. Parker propose de voir le nom du général chinois Wang-tsun (v. p. 76). — Concernant Qoëututuq, INI, M. Parker suggère que ce pourrait être le tou-tou(k) chinois de la ville de Ho-tcheou (à Test de Turphau, Dbguignbs, I, 2, p XXXIII).

P. 155, 1. 27 (n. 40). ajouter : Jia, cent, semble employé ici absolument dans le sens particulier d’une centaine («compagnie») de soldats ; comp. tûmàn (su), II E 25, 26, Il S 1, 8. Baëyàa semble signifier cà leur chef» (baê). Le mot qui précède basyna est très douteux. Il est composé de cinq caractères et commence par ji- ou jii- ; du troisième caractère on ne voit que la partie inférieure, formée par deux traits parallèles ( rf’ ? ;; le quatrième caractère contient un trait vertical (H ?). Il est donc impossible de lire, avec Radloff, yàrinâ*^ ce qui en outre aurait dû être «yârZ/ia» (jirirïâ, selon ma manière de transcrire). La fin de la ligne est presque complètement effacée ; seulement, je crois entrevoir, vers la fin même, des traces du mot toqyldy]. En tout cas il est à présumer que la lacune a contenu des données sur le nombre d’ennemis qu’il a tués autrement qu’avec des flèches. Mais je ne sais pas comment combler la lacune ; car quelque chose comme : jûzkà baëyàa bir-tliimàn sf^nèdy toqydy], «outre la «centaine » et leur chef, il transperça ou abattit une «division» (dix mille I)», serait sans doute trop exorbitant pour que j’ose proposer un pareil supplément (ce qu’on raconte de semblable II S 1 et 8, n’est pas l’œuvre d’un seul homme).

P. 158, I. 11, 33, 39, p. 159, 1. 2, lire : Sou-lou(k).

— 160, - 21- 2i (Ti. ô2), lire : Toutefois, je suis maintenant porté à supposer qu’il faut lire iUgi^k^yi : Uig pourrait, à la rigueur, être le même mot que alak, vlùk (lebed, altaï), «Spott, Schadenfreude», (Kasan) «Ver-