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moins des plus difficiles. Il est impossible d’expliquer ici par l’influence de l’analogie, et, à ce qu’il semble, on ne saurait pas plus songer que, par exemple, quelque particule se serait agglutinée. Quoique je ne puisse en indiquer aucun parallèle, je ne vois pas d’autre issue que de nous supposer en présence d’un changement phonétique singulier du primitif -y, i. Or, on pourrait admettre, avec une certaine probabilité, que ce changement se serait d’abord introduit après des thèmes se terminant en voyelle (comp. que, dans ce cas, le mongol a -gi au lieu de -i ? — toutefois, l’osmanli, par exemple, a ici -jy^ -ji) donc, par exemple, sûg, jayyy, kiëig, orduy, tôrûg, pour sû-i^ jo^yy-y^ etc. Mais ensuite il faudrait que cette formation eût aussi passé à des thèmes en consonne, de telle sorte que la terminaison accusative supposée originaire, -y, -i, figure ici comme amplifiée par l’addition de -y, -^, par ex. qaɣanyɣ, atyɣ, ärig au lieu de qaɣany, aty, äri.

P. 26, 1. 10, lire : äbdä.

- 27, - 22, lire: en ce même sens ou peu s’en faut (comme les deux signes ne se confondent jamais, il a pu y avoir telle ou telle différence qu’on ne saurait pas définir exactement).

P. 28, 1. 26, supprimer: siang- ou.

— 29, - 1, au bas, lire : näṅsiz,

- 32, - 5, créer un khan, lire: devenir khan.

— 34, - 4, ajouter: dans le dialecte de Canton, c’est encore Li-ts’ün (d’après

la gracieuse communication de l’éminent sinologue anglais, M. E.-H. Parker, à qui, par un heureux hasard, j’ai eu l’occasion de faire connaître, au dernier moment, les feuilles imprimées, et qui a bien voulu me communiquer une série de remarques, dont, avec sa permission je reproduirai ici une partie).

P. 3é, 1. 24, lire : aux thèmes nominaux.

— 38,-24, 26, lire : sûA^s, sûà^sdimh, sàn^ê-.

— 41, - 20, lire : altnwS-^atf.

— 42, - 5, lire : qond^rntys.

— 69, - 3. D’après la communication de M. Parker, la forme lo Yepou

(Schlegel), scindée à tort par moi Yepou, est inexacte pour Yephou (conformément à la prononciation moderne à Pékin, YehoUy = Chehou^ p. 69, note 1, p. 71, note 3). «But the Chinese distinctly tell us that Ye(p) is hère specially pronounced Zie(p), i. e., they tell us to pronounce the initial j à la française and not à l’allemande. So far as we can judge the ancient pronunciation (by the analogy of Cantonese, Corean, and ten other dialects), the probable Turkish sound was intended to be something like ziepghu.i^ On voit que cette forme concorde encore mieux avec