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Cédalenn.[1]


(CANTIQUE.)


Vous qui vous détournez des orgueilleux, vous n’avez rien répondu à celui qui croyait avoir le pouvoir sur Vous : mais fatigué du long mensonge des impudents, Vous vous êtes tu, pour me préserver de vaines paroles et m’apprendre à tout supporter.

Gloire au Père, au Fils et au St-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

Changez ma douleur en joie, Vierge, Mère de Dieu, Vous qui avez supporté tant de chagrins, en regardant votre Fils dans d’horribles souffrances, qu’il a supportées pour expier ma condamnation.


Cantique quatrième.


Le prophète Habacuc prévit Votre humiliation Divine, et saisi de terreur il s’écriait : ô Dieu de bonté,

  1. Les Chrétiens de l’Église d’Orient ne s’asseyent presque jamais pendant les offices divins. Cependant, eu égard à la faiblesse humaine, l’Église le permet quelquefois, et notamment pendant la lecture ou le chant des Cédalenns, qui par conséquent signifient les cantiques pendant lesquels il est permis de s’asseoir.