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O ! les sublimes côtes
Où dans son sang vermeil
La Toison du Soleil
Baigne les argonautes...
O ! les sublimes côtes !
Loin des ports aériens
L’aurore est votre phare,
Vos nefs ne craignent rien
Le chef est à la barre
Loin des ports aériens !
Escadres des nuages
On dirait, à vous voir,
Qu’au devant des rivages
De l’éternel espoir
Le ciel même voyage !