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Gatellier, David, etc..., — les altos par Warnecke, Witt, J. Garcin, Ch. Lamoureux, — les violoncelles par Biloir, A. Imbert, Jimenez, H. Becker et Burger — les contrebasses par Charpentier et Roubié, — la flûte par Donjon, — le hautbois par Triébert, — la clarinette par Turban, — le basson par Dihau, — les cors par Reine et Halary, — la trompette par Teste, — la harpe par Marie Colmer.

Ces séances si intéressantes du « Petit-Bayreuth » se prolongèrent jusqu’en 1887. Tour à tour y assistèrent nombre de personnalités artistiques : Mlle A. Holmès, MM. Carolus-Duran, Fantin Latour, de Liphart, Adolphe Jullien, A. Pigeon, Pasdeloup, Maître, Messager, E. Chabrier, de Baligand, Orville, Bouchez, etc...

Dans une des dernières séances, le 16 juin 1887, avaient lieu les exécutions du deuxième tableau du troisième acte de Parsifal (Amfortas : M. Perreau. — Parsifal : M. Cougoul), de la troisième scène du troisième acte (fragment) de Tannhæuser (M. Cougoul), — de la scène finale du Crépuscule des Dieux (Mme Hellman), — de la première scène (fragment) de l’Or du Rhin, — et du Rêve, mélodie pour violon avec orchestre, première esquisse de l’Hymne à la nuit (Tristan et Yseult, deuxième acte) exécutée par Maurin.

Le peintre de Liphart s’amusait à croquer à la plume la silhouette de plusieurs artistes : celle qu’il fit de Lamoureux et qui est restée entre les mains de Lascoux est des plus ressemblantes.