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Don Quichotte, ballet de Wormser, — La Montagne Noire d’Augusta Holmès, — Gwendoline de Chabrier....., et probablement un opéra de Charles Lefebvre.

Ils suivront, en un mot, le mouvement dramatique et musical, sans oublier de monter, nous le souhaitons, certains chefs-d’œuvre qui ne figurent plus depuis longtemps sur les affiches, ne seraient-ce que la Vestale de Spontini et l’Orphée de Gluck !

On créera très probablement une école de chœurs, comme il en existe une pour la danse : c’est une lacune à combler, et les essais récemment inaugurés par Charles Lamoureux pour styler et faire manœuvrer les masses chorales à l’Éden et à l’Opéra témoignent combien la mesure à adopter est de toute utilité. Il est également question de représentations populaires à prix réduits qui auraient lieu le dimanche, en hiver, de cinq à neuf heures du soir, — et enfin de grands concerts au foyer.

Qui vivra verra ![1]

L’art de diriger l’orchestre est chose difficile, et, nous plaçant sous la bannière de quelques bons et beaux esprits, nous sommes étonnés qu’on n’ait point encore songé à créer au Conservatoire une classe spéciale pour l’apprentissage du métier de chef d’orchestre. Il ne suffit pas de savoir jouer avec virtuosité du piano, du violon,

  1. La Walkyrie a été exécutée, on sait avec quel succès, sous la direction d’Édouard Colonne, à l’Académie nationale de musique. — Malgré cette réussite et pour des motifs personnels, Édouard Colonne a donné sa démission de chef d’orchestre de l’opéra et a été remplacé par Paul Taffanel (1er juillet 1893).