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répandu dans le monde, il en a rapporté des souvenirs, des anecdotes qu’il narre en agréable causeur et sans prétention. Il ne sait pas dissimuler sa pensée ; mais il croit inutile de la dévoiler, lorsque besoin n’est.

Il adore le célibat, non point qu’il ait la moindre répugnance pour les filles d’Ève : mais il estime que le véritable artiste est peu fait pour le mariage. Son œuvre l’absorbe trop.

Ayant fait ses humanités, il a l’esprit très ouvert à tout ce qui touche à la littérature et aux arts ; il a même fait de la peinture dans sa jeunesse. En tant que compositeur, il conçoit rapidement, se défiant, toutefois, de sa facilité et regrettant d’avoir livré, dans le principe, à l’éditeur des pages qui auraient gagné à être mûries.