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et qui, si elles ne présentent pas, en raison de leur brièveté, une grande valeur artistique, laissent entrevoir la tendresse qui unissait ces deux natures d’élite [1].

Nous devons la communication de cette correspondance à l’obligeance de M. Croisilles, oncle d’Ernest Guiraud, qui a tenu avec maîtrise, depuis de si longues années, le pupitre de violon-solo à l’Opéra-Comique. Nous lui adressons ici tous nos remerciements.

H. I. Première Lettre.

Cher,

Merci de ta lettre. — J’ai vu C. — Reçu mon deuxième acte.

Je t’envoie quatre vers — une primeur ! un amour !

« La fleur des champs boit la rosée Qui l’attendait à son réveil. La lune même assez osée Boit la lumière du soleil. »

Quel physicien-astronome ! Quel poète ! et quel... !

Je compte sur toi dimanche. Viens samedi soir à l’heure qui te convient.

Ton vieux

Georges.

  1. Aucune de ces lettres n’est datée : il eût été, si non impossible, mais du moins très difficile d’assigner à chacune d’elles une date précise.