possible. — La tâche est difficile ; mais j’espère en sortir. — On paraît décidé à me demander quelque chose à l’Opéra. — Les portes sont ouvertes ; il a fallu dix ans pour en arriver là.
J’ai des projets d’oratorios, de symphonies, etc., etc... — Et vous, travaillez-vous ? Il faut produire, le temps passe et il ne faut pas claquer sans avoir donné ce qu’il y a en nous.
Mille fois merci encore et à vous de tout cœur.
Georges Bizet.
Seizième Lettre.
Novembre 1872.
Mon cher ami,
Je suis à giffler !
Depuis quinze jours, j’aurais dû vous écrire pour vous féliciter ! Vos quatre Duos sont ravissants. Le 2, le 3, le 4, tout cela est exquis. Mais le nº 1 est une grande chose. C’est d’une personnalité saisissante et d’un charme ! La lecture de ce beau morceau a été pour moi une véritable joie.
Poursuivez et travaillez davantage, vous le devez.
Mille amitiés de votre
Georges Bizet.
On a joué l’Arlésienne dimanche chez Pasdeloup. Bis et gros effet ! [1]
- ↑ La première audition de l’Arlésienne aux Concerts populaires eut lieu le 10 novembre 1872. — Elle avait été donnée, précédemment le 1er octobre 1872, au théâtre du Vaudeville.