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Dixième Lettre.

...1869.

Mon cher ami,

Mille fois merci pour votre lettre si charmante, si affectueuse. — Je suis très heureux que vous ayez emporté de Paris un peu de courage.

Saint-Saëns, qui a lu votre sonate, me charge de vous adresser les compliments les plus sincères.

Gounod m’a reparlé de votre œuvre dans les termes les plus chaleureux.

Je verrai prochainement Thomas et Delaborde, et j’aurai, je n’en doute pas, de bonnes et agréables choses à vous communiquer.

Il y a peu de critiques en état d’entendre et encore moins de lire une sonate. Gasperini mort, il ne reste plus que Johannès Weber 10 ou 11 rue Saint-Lazare (du Temps), auquel vous puissiez vous adresser pour un ouvrage de cette nature. — C’est triste ; mais c’est ainsi !

J’ai envoyé votre sonate à Reyer ; il en parlera dans les Débats et je vous enverrai l’article.

Je suis allé hier au ministère à votre intention. Adressez au ministre de la Maison de l’empereur une lettre conçue à peu près en ces termes :

Monsieur le Ministre,

Désirant prendre part au concours du Théâtre impérial de l’Opéra, je viens prier Votre Excellence de vouloir bien me confier un exemplaire de la Coupe et les lèvres. Daignez agréer etc...

Votre adresse.