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Quatrième Lettre.

....avril 1867.

1º Modification du deuxième motif du premier morceau de la sonate pour piano et violon ».

Pour bien juger le changement, il faudrait entendre le morceau complet. Cependant, je crois que ce deuxième motif, tout en étant par lui-même supérieur au premier, sera d’un moins bon effet dans l’ensemble du morceau. Un défaut est toujours difficile à corriger dans une œuvre bien venue. Bref, je conclus à la conservation du premier motif.

2º Harmonie du motif de l’andante.

Les deux versions sont excellentes. Peut-être préféré-je l’ancienne. Mais vous êtes le seul juge compétent. — Pourtant, la triple appogiature donne beaucoup d’accent à la phrase.

3º Deuxième idée du final.

Oh ! ici pas d’hésitation. Laissez votre forme Verdi. Ne châtiez pas votre idée. Laissez le défaut. — Votre changement amollit tout le morceau. J’aime mieux un peu moins de pureté dans la forme et plus d’élan dans la pensée. Donc, conservez la première idée.

4º Andante du trio.

C’est un joli morceau, un peu mou, un peu mendelssohnien. — Mendelssohn, entre autres défauts, traite quelquefois ses andantes symphoniques en romances sans paroles. — Vous n’avez pas évité cet écueil !... L’idée est très agréable. Finissez