Page:Imbert - Portraits et Études, 1894.djvu/187

Cette page n’a pas encore été corrigée


Vous finissez en l’air. C’est boiteux. J’ai besoin de :

Essayez, — Vous allez être de mon avis. J’en suis sûr.

Maintenant, je vous en prie. — Faisons de l’orchestre. Comme composition idéale, je puis remplir vis-à-vis de vous le rôle de critique, de confrère sincère. Je puis vous donner mon impression, des conseils comme voue pourriez m’en donner à l’occasion. — Mais être votre professeur... ! Vous n’en avez pas besoin. — Ce mot-là ne doit pas se prononcer entre nous, pas plus que celui d’élève ! Pour l’instrumentation, j’espère vous être plus utile.... Quand vous viendrez à Paris, je vous mettrai en relations avec quelques musiciens : Gounod, Reyer, Saint-Saëns, Guiraud, le prince Polignac, etc.... et vous serez là avec vos pairs. Personne en ce moment ne fait mieux que votre andante et votre intermezzo. — À la symphonie ! À la symphonie !... Il le faut. — J’ai reçu la visite de votre charmant ami. J’espère le revoir bientôt et passer une soirée avec lui. — J’ai bien tardé à vous écrire ; c’est votre faute. Je tenais à bien connaître, à bien étudier votre sonate.

Il est 3 heures du matin. — Je vais vous quitter. — Encore une fois, mille félicitations et mille témoignages de ma bien affectueuse confraternité.

Georges Bizet.

Ah ! J’oubliais de vous parler de la feuille détachée qui accompagne votre envoi. C’est un nouveau plan de deuxième reprise pour le premier morceau.... J’aime mieux l’autre.