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— La rentrée du motif sur

est une trouvaille.

J’aime beaucoup la coda. — Cependant, je regrette que vous n’ayez pas terminé dans le Chaud. — Je ne veux pas vous faire d’observations bourgeoises quant à l’effet... Mais je crois qu’une péroraison absolument agitée et vigoureuse serait plus à sa place....

Je puis me tromper... il y a là une de ces nuances délicates dont l’auteur est généralement le meilleur juge. — Si vous n’êtes pas de mon avis, après réflexion, je retire ma critique.

Andante. — Nous voici en plein Beethoven ! pas de réminiscences cependant. — Votre belle idée vous appartient. Soyez en fier. Ces grosses notes graves se posant sur le dernier temps m’ont fait penser à l’andante de la grande sonate en fa mineur de Beethoven. — J’ai joué vingt fois ce morceau, — et, chaque fois, je l’ai trouvé plus élevé, plus pur... Je ne veux pas exagérer mes éloges. Pourtant je dois vous avouer qu’un passage de cet andante me semble d’une grande beauté !... Je veux parler de la rentrée en la ♭ (page 17) par le 3/4 d’ut ♭ et l’altération du sol. — Le

qui succède à cette magnifique mesure est d’un charme inexprimable. — Voilà de l’inspiration !... Mettez le nom que vous voudrez là-dessus... et ça ne bougera pas d’une semelle. — J’arrive au contre-sujet du violon sur le motif