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Si vous tentez absolument à séparer l’ut♯ de l’ut ♮ il faudrait écrire ainsi :

mais, je préfère de beaucoup le premier exemple.

Votre phrase se relève de suite ; la chute en la mineur est heureuse. Page 2, deuxième ligne, mesure six.

Le si ♭ du violon sur le si ♮ du piano me peine légèrement... Ce qui suit est excellent ; votre

du violon sur

du piano me plaît infiniment. C’est hardi, neuf et bien pensé. Décidément, vous aimez Schumann. Page 3 : votre morceau se relève définitivement. Je regrette beaucoup la mollesse de votre début... La période en triolets est excellente. Tout le développement de la page 4 me va complètement. — Le trait première ligne page 5 très bon, — mes éloges les plus sincères pour toute cette page. — Pages 6 et 7 bravo ! La page 8 est encore meilleure. Le point capital de votre morceau est pour moi la page 11 que je trouve très belle. — Votre progression sur la pédale ré est excellente, c’est ému. — C’est maître cela ! Tout le reste va de soi et je n’ai plus d’observations à vous faire jusqu’à la coda qui me semble tourner court. Je joins au paquet un plan de coda qui n’est peut-être pas fameux, mais qui vous donnera la mesure de ce qu’il faut, je crois, ajouter.

Je me résume. — Si votre première idée était, comme inspiration, à la hauteur des développements, votre morceau serait très beau. Tel qu’il est, il est fort remarquable. Je suis désireux