Page:Imbert - Portraits et Études, 1894.djvu/147

Cette page n’a pas encore été corrigée


Quel cantique rempli de plus d’enthousiasme que celui du « Pater profondus » (Région profonde), qui aspire à saisir la grandeur de celui, dont la présence se révèle partout. Quel charme dans ce chant « Le sol frémit » et quel joli soupir du hautbois repris immédiatement par la voix : « Mon âme obscure en sa détresse » !

Existe-t-il un chant plus vaporeux, dans sa brièveté, que celui du « Pater seraphicus » se liant au chœur des enfants bienheureux : « Père, dis-nous où nous sommes ? » Et nous voici en plein ciel ! Léonce Mesnard, auquel il faut souvent revenir lorsque l’on étudie les œuvres de Robert