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(2/3)*alpha*T,

forme de la fonction du rayonnement est une conséquence presque immédiate de ce résultat. Il est permis de supposer que les dimensions f, g, h, du parallélépipède sont très grandes par rapport aux longueurs d'onde qui entrent en jeu. Cela posé, on trouve

((4*Pi)/(lambda^4))*f*g*h*d(lambda)

pour le nombre des systèmes (u, v, w) pour lesquels la longueur d'onde est comprise entre les limites lambda et lambda + d(lambda), et

((8*Pi*alpha*T)/(3*(lambda^4)))*f*g*h*d(lambda),

pour l'énergie électrique moyenne dans les systèmes de l'ensemble canonique, en tant que cette énergie appartient à l'intervalle (lambda, lambda + d(lambda)). L'énergie doit avoir cette même valeur pour le système que nous étudions, ce qui donne

((8*Pi*alpha*T)/(3*(lambda^4)))*d(lambda),

pour l'unité de volume. Remarquons enfin que dans l'éther qui entoure le corps M, l'énergie magnétique est égale à l'énergie électrique, et nous voyons, en nous bornant toujours à l'intervalle d(lambda), que la valeur totale de l'énergie par unité de volume est

((16*Pi*alpha*T)/(3*(lambda^4)))*d(lambda),

et que la fonction du rayonnement est donnée par

(16) F(lambda,T) = ((16*Pi*alpha*T)/(3*(lambda^4))).

Avant d'entrer dans une discussion de ce résultat, je dois mentionner la belle théorie du rayonnement qui a été développée par M. PLANCK. Ce physicien suppose qu'un corps pondérable contienne des particules dans lesquelles des oscillations