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nerai sa toison moelleuse à Kratidas pour en faire un manteau.
— Ici, mes chèvres, ici ! Ecartez-vous de l’olivier sauvage ; paissez sur la pente de la colline où croissent les tamaris.
— Konaros ! et toi, Kynaitha ! allons ! loin de ce chêne, et paissez vers l’Orient, comme Phalaros.
— J’ai un vase de cyprès et un kratère, œuvre de Praxitèle : je les garde pour la jeune fille.
— J’ai un chien de berger qui étrangle les loups : je le donnerai au jeune homme pour chasser.
— Sauterelles, qui sautez par dessus ma haie, vous ne gâterez pas ma vigne, car elle est desséchée.
