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vage et sous ces bois. Une eau fraîche y coule, et l’herbe y est épaisse où bavardent les sauterelles.

komatas.

Je ne me hâte point, mais ma colère est grande de ce que tu oses me regarder en face, toi que j’ai instruit tout enfant. Voilà la reconnaissance ! Nourrissez des louveteaux et des chiens pour qu’ils vous mangent !

lakôn.

Quand m’as-tu donc enseigné ou dit une seule bonne chose, ô avorton envieux et inepte ?........
.................
Mais, viens, allons ! et tu chanteras pour la dernière fois.

komatas.

Je n’irai pas là. Voici des chênes, du souchet et des abeilles qui bourdonnent doucement autour des ruches ; voici deux sources d’eau fraîche ; les oiseaux gazouillent dans le feuillage, et ce pin laisse tomber ses fruits coniques.