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ODE LVII
Sur lui-même.


Mes tempes blanchissent déjà ; ma tête est blanche ; je ne suis plus jeune.

Mes dents même sont vieilles, et il ne me reste guère d’heureux jours à vivre.

C’est pour cela que je gémis souvent, car je crains le Tartaros, et l’abîme d’Aïdès est horrible.

La descente en est affreuse ; mais, une fois descendu, nul n’en revient !


fin des odes anacréontiques