Page:Idylles de Théocrite et Odes anacréontiques.djvu/246

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.




ODE XXXIII
Sur une hirondelle.


Chère hirondelle, tu reviens chaque année bâtir ton nid, et tu as coutume, aux jours brumeux, de regagner le Nil ou Memphis.

Mais Éros fait toujours son nid de mon cœur, et les petits s’y multiplient.

L’un est encore dans l’œuf ; l’autre commence à s’emplumer.

On entend gazouiller ceux qui éclosent ; et les plus grands nourrissent les plus petits ; et ceux-ci grandissent et en font d’autres.

Que vais-je devenir ? Il y en a une telle foule, que je ne puis les dire tous.