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ODE XXIII
Sur l’or.


Si l’abondance de l’or pouvait prolonger la vie, j’en amasserais de plus en plus, afin que, la mort survenant, elle en prît et s’en allât.

Mais s’il n’est point permis aux hommes d’acheter la vie, à quoi bon l’or et les vains soucis ?

S’il est inévitable de mourir, à quoi me servirait mon or ? J’aime mieux boire un bon vin avec mes amis,

J’aime mieux caresser une jeune Aphrodita au beau sein !