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À quoi bon voler sur les montagnes et sur les plaines, percher sur les rameaux et manger les baies sauvages ?

Voici que je mange dans la main d’Anakréon et que je bois son propre vin.

Et, après avoir bu, je danse ; et je l’abrite de l’ombre de mes ailes, et je repose sur sa lyre.

Voilà tout. Mais adieu, homme ! Tu m’as rendue plus babillarde qu’une corneille !


ODE X
Sur un Éros de cire.


Un homme vendait un Éros de cire. Je lui demandai combien il le voulait vendre. Et il me dit en dorien :