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praxinoa.

Assieds-toi.

gorgô.

Ô imprudente que je suis ! C’est à peine, Praxinoa, si j’ai pu arriver saine et sauve, tant la foule est grande, et tant il y a de quadriges. On ne voit partout que krépides et hommes à khlamydes ; le chemin est encombré, et tu demeures si loin de moi !

praxinoa.

C’est pour cela que cet imbécile a choisi, au bout du monde, une tanière et non une maison ; c’est pour que nous ne soyons pas voisines, tant il aime à contrarier, le misérable jaloux !

gorgô.

Chère, ne dis pas cela de Dinôn, ton mari, devant ce petit. Vois comme il te regarde.

praxinoa.

Sois tranquille, mon cher enfant, je ne parle point de papa.