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LE COUP DE FOUDRE

Maintenant, mes fesses me semblent gonflées intérieurement d’un fluide chaud et salutaire qui y répand un bien-être apaisé. Mes larmes ne coulent plus, mes sanglots se sont éteints, je respire largement un air puissant qui me vivifie.

Je tourne la tête. Mary brandit une verge de bruyère. Où l’a-t-elle prise ? Sous quelque coussin ? Oh ! que sera-ce grands dieux ?

Mais, avant de s’en servir, Mary passe sa main sur mes fesses, dont la tempête s’est calmée et les pétrit, les tapote. Ô bonheur ! je retrouve la caresse d’hier…

Puis, je la sens qui se tourne un peu sur le divan avec le fardeau de mes cinquante-cinq kilos, qu’elle semble supporter sans fatigue. Pourquoi me tourne-t-elle ainsi avec elle. Pour mieux mettre en lumière ce qu’elle aime tant à voir ?

La verge commence son office. Après ce que j’ai enduré, cela me semble bien supportable, ces milliers de légers picotements.

La voix reprend, ponctuant les séries de coups de verge qui, en grêle, se précipitent :

— Oui, la verge… à présent… pour achever… la fessée. À votre âge… après la… bonne fessée… à la main… c’est la verge… qu’il leur faut… pour rougir encore plus… les fesses rouges… des demoiselles… Mais ensuite… à la main… je reprendrai… la fessée… car avec… des fesses dures… comme les vôtres… ce ne serait… pas assez… et je veux… que vous vous… souveniez… toute votre vie… de cette fessée…