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BRASSÉE DE FAITS

C’est ravissant. Mais les aquarelles qui l’emportent en accent et en expression vont accaparer mon attention.

C’est une dame de nos jours qui fesse la femme de chambre, une belle-fille à l’air garce. L’aquarelle est signée d’un nom apprécié que je connais à présent. Dans une autre, du même auteur, une Parisienne à la dernière mode, fesse furieusement une grande fille de mon âge qui se débat, en larmes, pourpre de honte de montrer son beau derrière rougi à une autre dame qui rit sensuellement, l’œil brillant, et qu’accompagne une fillette plus jeune, mais grande déjà, de quatorze ans, qui sera traitée de même, sans doute, car elle paraît effrayée, le regard braqué sur les chairs serrées étroitement.

Et quatre cadres encore : la « Flagellation conjugale », l’estampe si connue, avec une autre : un moine terrible, s’apprêtant à châtier une femme nue que l’on voit, de dos, liée à une colonne. Le moine retrousse sa manche et sa figure sinistre fait présager de quelle fessée il va rougir la belle croupe crispée d’angoisse. Les expressions me ravissent.

Deux aquarelles sont du même auteur, celui, d’ailleurs, des deux que j’ai vues les premières. Vous savez bien qui. Dans l’une, une élégante d’aujourd’hui corrige une grande fillette, sa fille sans doute, car elle lui ressemble, en présence de deux autres que le spectacle surexcite étrangement.

Dans la dernière, deux dames assises, se faisant face, semblent jouter à qui administrera la plus belle fessée à la jolie écolière de treize à quatorze ans que chacune