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LE COUP DE FOUDRE

obstacle qu’il fallait absolument franchir. Par escalade, la main de plus en plus entreprenante, s’introduisait à l’intérieur, se glissant en haut sous l’élastique de la ceinture. Il faut croire la peau de mes fesses agréable à toucher, car ce fut alors un tripotage, mais un tripotage d’une énergie accrue encore et coupé, en guise de repos, de semblants de fessées, ébauches silencieuses de claques, en retenant sa main, laquelle se posait simplement, s’appuyait…

Même avant cela, quand c’était par dessus ma robe, l’étoffe en est si légère que je sentais les monts de sa main, à la base de ses doigts et les renflures de chacun des susdits, phalange par phalange. Abonnée des Annales et de la Mode élégante, j’ai fait de la chiromancie, mais je dois dire que ces publications ne recommandent aucunement d’en faire avec ses fesses.

Je me tapote ; hélas ! je n’ose aller trop fort. Papa, maman entendraient. Quel malheur de n’être séparée d’eux que par une cloison, je me fesserais de bon cœur, comme l’eût fait Mary !

Oh ! demain, quand je l’irai prendre chez elle à deux heures, c’est à nu qu’elle me les claquera, mes fesses. Elle n’aura pas peur de faire du bruit. Au bout de son long couloir, sa chambre est loin du palier. Cela fera-t-il un joli bruit aussi ? le même que sur les fesses de sa gosse ? Plus de bruit encore, je pense, sur des fesses telles que les miennes, de tout autre envergure !

Je me les empoigne à deux mains. Oh ! c’était bon par elle ! C’est donc une qualité si rare de les avoir du-