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LETTRE V

Une dame, institutrice libre, nous adresse à la suite de deux lettres celle-ci qui est longue ; mais dont il n’y a rien à retrancher, car elle exprime finement, des nuances délicates de sensualité raffinée, bien féminine.

Si nous passons sous silence les lettres précédentes, c’est qu’elles contenaient uniquement, toute une courtoise appréciation, étendue et détaillée, de nos livres.

… Ce qui me plaît le plus à lire dans la correspondance que vous recevez et dont vous voulez bien nous faire part, ce sont les lettres des dames et des demoiselles. Je possède tous vos livres depuis un an seulement. J’ai lu d’abord Paulette trahie et, aussitôt j’ai tenu à me procurer les précédents.

J’ai donc lu ces lettres les unes après les autres, mais en une seule fois et non année par année.

Que je regrette de n’avoir pas eu connaissance de vos livres si empoignants dès leur mise en vente. Avec quel plaisir et quel empressement j’aurais correspondu avec plusieurs des signataires de ces lettres tant suggestives dont il est une dizaine qui m’ont plu par-dessus tout, m’inspirant une irrésistible sympathie pour leurs auteurs.