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CORRESPONDANCE

dois l’ont, sans doute, subie, étant petits. Mais dans la plupart des maisons, ils ne sont guère punis en cette manière après leur dixième ou douzième anniversaire. Cela n’empêche pas que les parents, qui fouettent leur progéniture à treize, quatorze et quinze ans, sont nombreux.

Quand il s’agit de petits garçons ou de petites filles, c’est en général la maman qui joue le rôle de fouetteuse, le père étant occupé à son travail. Mais dans beaucoup de familles, la mère est trop faible pour cette tâche et le papa est obligé de fesser garçons et filles quand ils ont mérité cette punition.

Les grands fils sont presque toujours fouettés par le père. Je me souviens d’une mère qui fouettait rudement son fils, alors âgé de seize ans, chaque fois qu’il rentrait tard, le soir ; mais cette mère sévère était veuve.

Dans la plupart des familles, où l’on fouette des fillettes au-dessus de douze ans et des jeunes filles, c’est la mère qui leur donne la fessée, surtout quand la demoiselle doit l’avoir avec une verge de bouleau, c’est à dire à nu. Certaines gens sont de l’avis qu’il est choquant et trop humiliant pour une grande jeune fille d’être fouettée sur les fesses nues par un homme, même quand cet homme est son père. Si la mère n’a pas la force nécessaire pour fustiger sa fille, coupable de quelque défaut grave, on se tire quelquefois d’embarras en agissant de la manière suivante :

Le père fouette la jeune écervelée avec un rotin. Auparavant, les jupes de la demoiselle ont été dégrafées ou troussées ; mais il lui est permis de garder son panta-