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CORRESPONDANCE

de recevoir des claques ou des gifles de la main des condisciples que j’aimais le mieux.

Malheureusement, ils ne m’en donnaient jamais et je le regrettais sans oser par amour-propre le trop manifester. Un peu plus tard, adolescent de seize, dix-huit, vingt ans, je n’éprouvais aucun attrait vers les relations sexuelles. Je n’y pensais même pas.

Quand j’avais vingt ans, voyant une belle fille de mon âge, ou une jeune femme d’allure élégante et fière, au yeux audacieux, à la bouche rieuse, et effrontée, j’étais partagé entre un double désir. Ou bien, pouvoir retrousser ses jupes pour lui donner le fouet sur sa croupe rebondie, ou bien recevoir d’elle, à nu, une solide fessée, si elle avait l’audace et la vigueur nécessaires pour me l’administrer aussi forte que je le désirais.

Quelques années plus tard, me trouvant à l’étranger et assez longtemps en Italie, ce même goût pour les corrections manuelles, que j’aurais voulu moins donner que recevoir, continua de me poursuivre partout, sans que je puisse en détourner ma pensée et mon imagination.

Rencontrant assez souvent ces belles jeunes Italiennes, assez provocantes pour l’ordinaire, je ne songeais pas, comme tous mes compagnons, à les rechercher pour le motif qu’elles espéraient, mais je me disais seulement : « Comme je voudrais connaître quelques-unes de ces belles jeunes filles aux yeux noirs, à la bouche énergique et sensuelle, aux mains longues et fortes, pour recevoir d’elles quelques fessées vigoureuses qui me feraient crier de douleur. »

Parfois une réflexion un peu différente me venait à