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UN QUATUOR

sées qui, délicates et mesurées pour commencer, furent bientôt mieux conditionnées. Mettant à profit les moments propices, ceux où les deux mamans prenaient les eaux, ou quand l’hôtesse était en bas, les trois jeunes filles, chargées de faire leur chambre et celles des mamans avaient toute facilité de s’ébattre à leur guise.

Les mères parisiennes, de retour chez elles, leur cure terminée, continuèrent d’entretenir de bonnes relations. Leurs filles également et, elles, des relations de plus en plus tendres. Si bien que parvenue à l’âge de vingt-et-un ans, la charmante jeune fille, trois ans après tenait plus que jamais à recevoir de Lucie les exquises fessées dont celle-ci lui avait enseigné à déguster l’étrange saveur.

Une autre jolie expérience fut faite par Lucie, mais à Paris même, avec une ancienne camarade d’enfance qui, aussi longtemps qu’elle, avait fréquenté la pension où, à l’occasion, la Directrice recourait sagement au fouet.

Cette condisciple, appelée Simone, était plus jeune que Lucie. De deux ans, et elle resta pensionnaire un an entier, après le départ de Lucie.

À Paris, elles se revirent : Simone avec sa mère vint lui rendre visite et les deux familles se lièrent.

Sans être la plus remarquable de toutes, sans être la trépidante dont nous avons parlé, Simone se rangeait parmi celles que l’autre avait vu fouetter avec le plus de plaisir. À présent, pouvant en personne jouer le rôle rempli, sous ses yeux, par la Directrice qui lui inspirait