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UN QUATUOR

féminines. La fessée, toujours et toujours y était — et dans chacune — son objectif principal.

Lorsqu’elle fit la rencontre d’Estelle, aussitôt elle s’éprit de la jolie brune, grande et svelte, nantie d’une croupe merveilleuse et elle ne tarda pas à parvenir à son but. Dans la chambre modeste qu’elle occupait rue des Jeûneurs, elle emmena celle que, dans le bureau, elle poursuivait ardemment sans lui celer, dès le second jour, qu’elle avait une furieuse envie de la fesser.

Un an plus tard, lorsque Estelle eut fait la conquête de Pierre, elle lui parla de Lucie qui pour Paul serait la compagne rêvée. Nos lecteurs, désormais savent le tout de leur histoire et nous n’avons vraiment plus qu’à les instruire de quelques points de détail complémentaires.

Si, par la force des choses, Lucie a pris goût à être fessée elle-même, c’est quand même comme flagellante active qu’on la doit cataloguer. Le côté actif de cette passion domine chez elle, cela est évident. Elle adore fouetter les autres femmes.

Mais, elle apprécie à présent les fessées qui lui sont infligées de mains masculines. Elle y prend, de jour en jour, un plaisir plus certain et voici ce qui est devenu pour sa sensualité, le programme d’une séance de flagellation conçu de façon à la satisfaire complètement : rendre à une femme la fessée qu’elle vient de recevoir d’un homme. Après avoir été fouettée par Paul ou par Pierre, elle fouette avec amour sa chère Estelle.