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UN QUATUOR

Toutes deux naguère travaillaient dans un même bureau où elles étaient entrées ensemble à quelques jours près. C’est là qu’elles firent connaissance et se sentirent attirées, l’une vers l’autre, par le fluide mystérieux que chacune dégageait et dont l’autre s’avérait merveilleusement outillée pour capter les effluves.

Batignollaise, Lucie avait été élevée en pension à une vingtaine de lieues de la capitale. Quand l’on fouettait, dans cette pension, ce n’était jamais en présence des autres élèves. La Directrice opérait dans son bureau particulier, seule avec la délinquante le plus souvent. Parfois, quand il s’agissait d’une petite fillette, c’était devant l’élève plus grande qui, sur l’ordre de la maîtresse de la classe, avait mené à Madame la jeune dissipée, la jeune paresseuse méritant d’être corrigée

Lucie qui quitta la pension à seize ans, après un séjour de cinq années, comptait parmi les meilleures élèves. Elle prenait progressivement du plaisir aux fessées des gamines qu’avec empressement elle conduisait, pour être châtiées, à la Directrice. Déjà bien jolies à voir, à huit ans, à neuf ans, elle trouvait que les petites fesses des filles le sont plus encore à dix, douze, surtout lorsque les font se bien démener les claquées copieuses davantage au fur et à mesure que leurs rondeurs géminées gagnent en volume. Quand il lui arrivait, les deux dernières années, de pouvoir contempler une condisciple, sinon de son âge, mais développée pour ses douze ou treize ans, titulaire de formes épanouies, franchement accusées, et, avec cela, les tortillant louablement sous une sévère fessée, rien ne l’eût rendue plus heureuse. Cette vision