Page:Icy - Brassée de faits, 1926.djvu/250

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
242
BRASSÉE DE FAITS

de plus loin, de quinze jours sûrement. Dans son entourage, les fessées se donnaient toujours vigoureusement. Sa mère ne claquait jamais autrement ; mais sa tante l’emportait encore en rudesse.

Ne cachons pas — car c’est la vérité — qu’à la jolie Estelle ne déplaisent nullement à l’heure actuelle les fessées vigoureuses. Il lui semblerait simplement ridicule que l’on claquât doucettement un derrière féminin. Lorsqu’elle en administre une à son amie Lucie, qui est plus grande et plus forte, ses gifles s’abattent en pluie dense et serrée, comme elle l’aime recevoir. C’est la façon de fesser qu’on connaît « par chez elle » et, à son avis, c’est la meilleure.

Que de fois goûtèrent-elles ensemble à qui lasserait l’autre s’employant de son mieux à bien fesser sa chérie et cela, pour la plus grande joie de Pierre et de Paul ? Proclamons que c’est Estelle qui fut toujours victorieuse dans ce match impressionnant.

Il serait, en effet, difficile à une jeune dame d’aimer davantage la fessée soignée. Les claques consciencieuses, ses admirables fesses dures les réclament, avant l’amour, comme le stimulant idéal. Elles les réclament aussi, aux heures chastes, comme l’agent le plus actif de la santé.

Quant à Lucie, la blonde, Parisienne authentique, si elle était la tendre amie d’Estelle, il y avait de forte raisons pour cela. Raisons multiples, certes, mais parmi lesquelles l’amour du Fouet comptait comme une des primordiales.