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BRASSÉE DE FAITS

Chez le jeune homme lui, vicieux au possible, c’était tout de suite, avec son ami de rencontre qu’apparaissait ce signe. Mais, chez le gosse, ou chez ses frères, car avec eux aussi c’était pareil souvent, il fallait qu’on les eût déjà assez bien fessés.

À moi aussi, ça m’avait fait de l’effet. Ce n’était que depuis peu que la vue des fessées m’en produisait.

Mais ça m’en fit encore plus, le lendemain, avec sa sœur, Clémence.

À dix-sept ans, Clémence faisait un beau brin de fille. Je les trouvais jolies, ses fesses, surtout rougies. Une peau de blonde, les fessées ça fait si joli ! et, il n’y a pas à dire, c’est chic à voir, un derrière de blonde une fois bien fessé. Comme c’était sa préférée, sa mère la claquait en douceur.

Relativement, car, avec sa main, une fessée claquait toujours, quelle que fut son indulgence du moment. Je peux en parler, car elle me l’avait donnée une dizaine de fois. De dix à treize ans.

En même temps que Clémence ou Marie, avec qui je faisais quelque blague, je recevais la même correction. Elle n’avait pas besoin d’en demander la permission à maman. À l’occasion, maman en faisait autant à ses filles ou à ses garçons. Mais, de maman ce n’était rien à côté. La main de la mère Delsol, vous parlez d’une main dure ! J’en garde le souvenir de ses dix fessées, je pourrais vous les raconter toutes, une par une. À chacune, je pleurais tout ce que je savais, dès la dixième claque. Sa grande main rouge, durcie par l’eau froide où elle