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CES MESSIEURS

filles ! Si j’avais mis de côté une pièce de vingt sous, chaque fois qu’on m’a dit que j’aurais la fessée, seulement depuis l’âge de douze ans, âge auquel les hommes ont commencé à faire attention à moi, je pourrais rouler en auto ! et d’une bonne marque.

Dans le pays, plus encore qu’ici, je crois, c’est courant de parler de ça. C’est un mot qu’on prononce souvent, par là, le mot fessée.

Et on ne se contente pas du mot. Non, bien sûr. Les filles du pays en savent quelque chose. La fessée est à la mode chez nous.

Pour les garçons aussi, je vous le certifie. Des garçons à quatorze ans, à quinze ans, si vous croyez que leurs mères se gênent et se privent de les déculotter, vous auriez tort. Leurs pères aussi s’en chargent, de les claquer, cul nu. Comme les filles, d’ailleurs. Mais, elles, encore plus tard. Je me demande pourquoi, par exemple ! À quinze ans, papa m’en donnait des bonnes ; à seize ans encore, mais moins souvent et s’il n’a pas, lui, dépassé cet âge-là, maman, elle, m’en a mis encore quelques-unes à dix-sept ans. Tandis que les garçons, eux, c’était fini depuis longtemps, à dix-sept ans.

Pourquoi nous fesse-t-on, je le sais bien, maintenant. C’est par vice, allez ! rien que pour ça. Quand on fesse une grande fille, on sait bien ce qu’on fait, même quand c’est la sienne. Vous ne m’ôterez pas de l’idée que ça plaît, d’avoir une belle paire de fesses de jeune fille à claquer, ne serait-ce que pour s’exciter ! Même les femmes qui ne sont pas portées pour leur sexe, ça les excite.

Du reste, c’est comme ça, pour les hommes, entre