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LA COUSINE JANE

culotte, pas en combinaison. Assez courte, ma culotte mais pas tout de même comme maintenant, et s’évasant en bas, avec des festons. Et fendue. Cela se portait encore. Très peu, mais comme c’est maman qui faisait mes pantalons, ayant été lingère, elle gardait encore l’ancienne coupe. Avec mes bas noirs, en soie, si transparents, que la cousine m’a donnés aussi, on voit au travers la peau, sur le cou de pied et en avant, sur le tibia. J’ai des petits souliers noirs vernis, avec une rose de dentelle noire et des talons crême.

À peine m’a-t-elle retiré ma robe que sans perdre une seconde seulement, pour me regarder, elle me prend, m’entraîne…

— Tu te rappelles ce que je t’ai promis ?…

Voilà ce que j’entends et cela se fait si vite que je ne sais où j’en suis, quand tout d’un coup, je me trouve sur elle qui s’est assise, avec moi en travers, et avant que j’aie pu me rendre compte de ce qui m’arrive, je sens que ses deux mains écartent mon pantalon et, ensuite, que l’une de ces mains me maîtrise, tandis que l’autre me cingle et me recingle avec je ne sais quoi qui me pique les fesses comme des cents d’aiguilles…

Et j’entends sa voix rageuse :

— Tiens, je vais t’apprendre… à répondre… aux regards… qu’on te fait…

Et je me sens cinglée de plus belle, bien plus fort, à grands coups serrés qui pleuvent en averse… Je parviens à tourner la tête… c’est avec une verge que, tellement elle fait vite, j’ai peine à distinguer tombant, se relevant…