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VIII

RÉPONSE À PLUSIEURS

Un de nos lecteurs de la première heure et qui n’a jamais cessé de nous être fidèle, nous a adressé, il y a quelques mois, une lettre où il nous faisait grief de représenter parfois quelque jeune héroïne d’un de nos contes comme douée, en un âge bien tendre, d’une force physique la rendant capable de hauts faits bien invraisemblables.

Il nous en citait trois, particulièrement.

D’abord, la « Costaude », dans « Qui aime bien. »

Nous allons répondre à cette première objection.

Rolande, la Costaude, est dite s’exerçant aux sports masculins. Elle pratique la lutte gréco-romaine avec son frère, plus âgé, qui fait de sa puînée une véritable athlète. Elle a quinze ans, elle est petite et trapue. Sa vigueur est telle qu’elle est capable de maîtriser des amies ayant dix-huit ans, vingt ans, et de les fouetter bon gré mal gré. Elle fouette de même sa femme de chambre qui a vingt-huit ans.

Nous répondrons simplement ceci : le fait est peut être invraisemblable ; en tout cas, il est vrai.

Tout ce qu’il y a de plus vrai.