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V

LE JET D’EAU

Laissons aussi parler à son tour une jeune personne méritante fière de compter parmi les adeptes du Fouet et qui, comme telle, a sa fiche.

— Ce sont vos estampes, qui me font rire… Cela me rappelle quelque chose. Il y a des femmes aussi qu’intéresse et ravit l’emploi de l’instrument cher aux apothicaires de jadis. Votre amie Paulette est du nombre : je le sais. Je le sais même pertinemment. Mais, j’en ai connu une autre. Mon dieu, oui, je peux vous conter cela ; vous en ferez ce que vous voudrez.

J’avais treize ans et demi, j’allais à l’école. J’y devais rester encore un an, et, après, entrer comme apprentie brodeuse chez la mère d’une camarade de classe. Madame Fleury avait son atelier et son domicile dans notre maison, rue de Cléry, à l’étage au-dessous.

Ma camarade qui s’appelait Marguerite, c’est-à-dire Maggie dans l’intimité, commencerait elle aussi et en même temps, son apprentissage. C’était une petite maison de broderie, mais qui gagnait de l’argent. Cinq,