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les bouchers


Scène v

JEP, TITOU.
jep, apercevant Titou, surpris.

Titou ! D’où diable donc tombe-t-il de la sorte ?
À part.
Pourvu qu’il n’ait rien vu !
Pourvu qu’il n’ait rien vu ! À Titou.
Pourvu qu’il n’ait rien vu ! D’où viens-tu, de ce pas ?

titou.

Quel air troublé !…

jep.

Quel air troublé !… Comment ?

titou, indulgent.

Quel air troublé !… Comment ? Va ! ne le cache pas
Plus longtemps : J’ai tout vu…

jep, faisant l’étonné.

Plus longtemps : J’ai tout vu… Quoi donc ?

titou.

Plus longtemps : J’ai tout vu… Quoi donc ? Quelle folie ?
De vouloir me nier la chose !… Elle est jolie,
La bourgeoise, pas vrai ? C’est un morceau de roi.
Et tu fais bien : l’amour ça te va bien à toi.

jep.

Je te dis, mon ami Titou, que tu te trompes.