Alors, ce n’est vraiment pas à lui ?
Sûrement non. Il ne m’en est pas venue un seul instant la pensée. D’abord, il ne pouvait pas nous prêter d’argent à cette époque. Il n’a fait son héritage qu’ensuite.
Je crois que ça a été un bonheur pour toi, ma chère Nora.
Non, jamais, je n’aurai eu l’idée de demander au docteur… et pourtant je suis certaine que si je lui demandais…
Mais naturellement, tu ne le feras pas…
Bien entendu ! Je ne crois pas que ce soit nécessaire, mais je suis sûre que si je parlais au docteur Rank…
À l’insu de ton mari…
Il faut bien que j’en sorte. Je me suis engagée là-dedans sans qu’il le sache. Maintenant il faut que cela finisse.
Je te le disais bien hier, mais…
Un homme peut se débrouiller plus facilement de ce genre d’affaires qu’une femme.
Si tu parles du mari, oui.
Niaiserie. (Elle s’arrête.) Quand tout a été payé, on rend le reçu, n’est-ce pas ?