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nuera encore si nous avons un bon été, beaucoup d’étrangers, un beau contingent de malades qui étendront la réputation de notre établissement.
HOVSTAD
Et l’on peut s’y attendre, dit-on.
LE MAIRE
En effet, cela s’annonce bien. Tous les jours, on nous écrit pour s’enquérir des logements et de tout ce qui s’en suit.
HOVSTAD
Allons, je vois que l’article du docteur viendra à propos.
LE MAIRE
Ah ! il a encore écrit quelque chose ?
HOVSTAD
Cela date de cet hiver. Il s’agissait de recommander nos eaux, de faire ressortir les bonnes conditions hygiéniques de notre localité. A cette époque, j’ai mis l’article de côté.
LE MAIRE
Tiens, tiens ! il y avait, sans doute, quelque accroc ?
HOVSTAD
Ce n’est pas cela, mais j’ai pensé qu’il valait mieux attendre le printemps. C’est mainte-