Page:Ibsen - Un ennemi du peuple, trad. Prozor, 1905.djvu/302

Cette page n’a pas encore été corrigée

ASLAKSEN, courant autour du bureau

Modération, tempérance, monsieur le docteur. Je suis un homme faible, je supporte si peu… (Criant.) Au secours, au secours !

(Rentrent Mme Stockman, Pétra et Horster, venant du salon.)
Mme STOCKMANN

Ah ! mon Dieu, Thomas, qu’est-ce ce qui se passe ?

STOCKMANN, brandissant le parapluie

Sautez, vous dis-je ! À l’égout !

HOVSTAD

C’est une attaque contre un homme inoffensif ! Je vous prends à témoin, capitaine Horster.

(Il se précipite dans le vestibule.)
ASLAKSEN, ahuri

Si seulement on connaissait les conditions locales.

(Il se glisse au salon.)
Mme STOCKMANN

Allons, contiens-toi, Thomas !

STOCKMANN, jetant le parapluie

Jour de Dieu, ils ont tout de même réussi à s’échapper !

Mme STOCKMANN

Mais que te voulaient-ils donc ?