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MARTIN KILL

Pas un sou.

(Dans la porte du vestibule, qui s’ouvre, on aperçoit Hovstad et Aslaksen.)
MARTIN KILL

Tiens, ces deux-là ?

STOCKMANN, les fixant

Quoi ! Vous osez venir chez moi !

HOVSTAD

Mais oui, comme vous voyez.

ASLASKEN

Nous avons à vous parler, voyez-vous.

MARTIN KILL, bas

Oui ou non, — avant deux heures.

ASLAKSEN, avec un coup d’œil à Hovstad

Ah ! ah !

(Martin Kiil sort.)
LE Dr STOCKMANN

Eh bien ! que me voulez-vous ? Soyez brefs.

HOVSTAD

Je comprends bien qu’après notre attitude d’hier vous nous en veuillez.

LE Dr STOCKMANN

Vous appelez cela une attitude ? Une belle atti-